La dame de Pic
Simone Badier a changé l’image de la femme alpiniste dans les années 1950 à travers son parcours exemplaire.
« Je me suis toujours appréhendée comme un être humain dont une des particularités est d’être une femme, tout comme j’ai les yeux bleus. La notion d’alpinisme féminin me semble un peu perverse, car elle relève d’une discrimination positive que je récuse. En tant que physicienne, si l’on m’avait dit que je faisais de la physique féminine, cela m’aurait paru pour le moins incongru. Marie Curie n’a-t-elle pas eu le prix Nobel ? »
Simone Badier a changé l’image de la femme alpiniste – incompétente par nature – que la tradition perpétuait dans un milieu exclusivement masculin de montagnards en knickers et aux préjugés tenaces… De Fontainebleau aux Dolomites, en passant par le Saussois et les faces Nord, le parcours exemplaire d’une alpiniste extraordinaire.
978235221-0276-F
- Parution : juin 2008
- Genre : Autobiographie
- Format : 12 x 17 cm
- Thématique : Montagne
- Nombre de pages : 336
- ISBN : 978235221-0276
- La presse en parle
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« Une fantastique grimpeuse en avance sur son temps. C’était une jeune femme souriante au regard pétillant, et on ressentait tout de suite son bonheur de grimper. »
Claude Gardien, ALPINE MAG
« Une femme âgée parle de son activité montagnarde en France et à l’étranger, où ses prouesses d’alpiniste chevronnée sont livrées en toute simplicité, sans jamais se hausser du col. Bien que l’écriture de l’autobiographie reste très scolaire dans sa rédaction, sans effet de style et de manche, une vérité nue apparaît au fil des mots et touche souvent le lecteur, même totalement. »
Franz, BABELIO
« Une lecture passionnante et... obligatoire. Première grande originalité dans la production littéraire de montagne récente : cette autobiographie est re¬marquablement bien écrite, un style à la fois pénétrant et fluide. Cette réflexion profonde sur ce qui a conduit Simone Badier à ce statut de meilleure alpiniste du XXe siècle, alors qu’au départ rien ne l’y prédisposait, est confondante d’intelligence. »
Serge Mouraret, PARIS CHAMONIX
